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Naissance de la ville

La Fondation de Montferrand est liée aux crises successives qui opposèrent les Comtes d'Auvergne à l'évêque qui régnait sans partage sur la ville de Clermont. Les diverses tentatives pour s'emparer de Clermont ayant avorté, le Comte Guillaume VI décida de construire, sur une butte voisine propice aux fortifications, une ville rivale. C'est ainsi que Montferrand vit le jour, en 1120.

Les comtes d'Auvergne favorisèrent le développement d'un commerce qui concurrença rapidement l'économie clermontoise. Montferrand commençait à prospérer.

 

En ce temps là...

C'est en 1196, que la Comtesse G. (on ne connaît que l'initiale de son prénom) offrait à Montferrand une seconde naissance. Avec son fils, elle renforça l'enceinte à la ville, releva les défenses du château, protégea et développa les fondations religieuses et hospitalières. Mais surtout, elle octroya aux Montferrandais une charte (thème des 1ères fêtes) très libérale pour l'époque et qui servit de modèle à bien d'autres.

Elle permettait aux habitants de s'administrer eux-mêmes. En outre, de nombreux avantages fiscaux, des lots constructibles, offerts gratuitement aux nouveaux venus (dont les parcelles établies en damier sont à l'origine du plan actuel de la cité) attirèrent de nombreux commerçants, et des foires de grandes renommées se formèrent.

Montferrand bénéficiait de la protection du château ainsi que celle des 1772 mètres de remparts flanqués des vingt-deux tours qui l'entouraient. On pénétrait dans la cité par quatre portes (Bise, Belregard, Hospital et Poterle), toutes détruites au XVIIIème siècle.

Au XIIIème siècle, la prospérité de la ville ne se démentit pas. Elle abritait une cour brillante et obtint la protection personnelle du roi, notamment pour ses foires en 1225 moyennant le paiement d'un marc d'or (thème des fêtes de 1999). En 1292, la ville fut vendue par les Beaujeu à Philippe le Bel (1268-1314) et incorporée au domaine royal.

Montferrand n'échappa cependant pas à la crise qui frappa durement l'Occident au XIVème siècle: disettes, épidémies, guerre de 100 ans et pillages affaiblissent la ville. La razzia orchestrée par Perrot le Béarnais, en 1388, détruisit définitivement le négoce de la ville. S'ouvrait alors pour Montferrand une ère nouvelle, avant tout judiciaire et administrative...

En 1425 était créé le baillage royal de Montferrand, mais il fut supprimé en 1551 et le déclin de la ville commença.

En 1557, Montferrand obtenait l'installation de la cour des aides en ses murs. Si l'évènement était d'importance (chargée du règlement des problèmes fiscaux, la cour était souveraine, elle statuait en dernier ressort et ses membres étaient égaux à ceux du parlement de Paris), il ne constituait cependant qu'une maigre consolation pour la ville.

 

La ville moderne...

Montferrand fut unie à Clermont par l'Edit de Troyes le 15 Avril 1630 et perdit sa cour des aides. En 1731, l'union fut définitivement scellée sous le nom de Clermont-Ferrand.

Tout au long du XIXème siècle, Montferrand était un village de vignerons, de cultivateurs et d'éleveurs. Une dernière tentative séparatiste eut lieu en 1912, la grande guerre empêcha d'y donner suite. L'installation de Michelin apporta à Montferrand un renouveau économique.

La cité ne bénéficia des lois Malraux (1962) sur la protection du patrimoine qu'a partir de 1973 car les Montferrandais y étaient opposés. Depuis cette date une bonne partie des richesses architecturales de la cité est désormais sauvegardée.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter les pages du site de la ville de Clermont-Ferrand

 

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                     Il était une fois Montferrand 2013.
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